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L'entraînement

L'entraînement

Parme et Cassie vont enfin vous faire le récit de leur 1er entraînement avec Mansour.

En arrivant à 5h00 sur la plage, elles ressentaient une certaine appréhension, surtout après avoir vu quelques films évoquant ce genre de situation.

Mansour était bien là et pour cette 1ère séance, Zaher était là aussi, ce qui fit très plaisir à Parme qui, en même temps, redoutait d'être prise pour une grosse nouille, par son fiancé.

 

C'était la marée basse. Mansour fit signe de le suivre en direction de la mer. Tous les quatre se mirent à trottiner, Mansour en tête; rien d'anormal pour nos chartreuses qui s'attendaient à ce petit échauffement. Mais lorsque Mansour commença à entrer dans l'eau, elle s'arrêtèrent net, même si Zaher rentrait dans l'eau lui aussi. Parme s'exclama : « Monsieur Mansour, mais ce n'est pas possible, les chats ne vont pas dans l'eau.» Il répondit c'est exact, les chats habituellement ne vont pas dans l'eau sauf ….quand ils sont poursuivis par des ennemis assoiffés de sang qui veulent les transformer en Kebab. N'est ce pas Zaher ?

 

-Oh oui, j'en sais quelques choses mes amies. C'est comme cela que j'ai pris mon premier bain, dans les eaux du golf persique, poursuivi par des molosses de l'armée américaine.

Zaher repris la parole.

- Pour devenir des guerrières, vous devrez cesser d'être des chattes et pour cela nous allons vous entraîner dans l'eau. N'oubliez pas que vos cousins, tigres, panthères, jaguars et autres lynx nagent parfaitement.

 

Donc tout le monde rentra dans l'eau bien froide du mois de janvier. Ce fut un choc pour les deux chattes, pleines de classe. « Si Choupette nous voyait, elle en ferait une crise cardiaque. » déclara Parme. Elle put à peine finir, car elle but la tasse à cause d'un trou d'eau. Ils barbotèrent pendant une bonne demi heure. Peu à peu, elle sentirent qu'elles s'habituaient et que leurs corps se réchauffaient.

 

Au bout d'un moment, Mansour ressortit de l'eau et commença à remonter la plage, assez rapidement. Zaher avait un peu de mal à suivre, même si l'eau de mer lui avait fait du bien à ses rhumatismes. "Allez on va aller se réchauffer dans les dunes et je vous expliquerai tout". Arrivé dans les dunes, Zaher indiqua qu'il fallait s'enterrer dans le sable côte à côte, en gardant seulement la tête dehors. Parmet et Cassie toutes mouillées, enterrée dans le sable.... Là les lecteurs commencent à comprendre d'où vient le sable dans la maison, pas des chaussures du maître.

Un fois enterrée, Cassie posa une question : maintenant qu'est ce qu'on doit faire ?

  - M'écouter et vous taire répondit simplement Mansour, comme dans le roi Lion. Il reprit : vous vous attendiez à un entraînement classique, on va dire humain et même humain occidental. Eh bien ce sera tout le contraire. C'est avant tout la force de l'esprit qui fait le guerrier; pas seulement la force physique. Je vous apprendrai tout cela.

- En fait c'est comme dans Karaté Kid ? Demanda Parme.

- Oui j'ai vu ce film mais je n'aurai pas de palissade à vous faire repeindre ou de carrosseries de voitures à vous faire polir. Mais l'esprit est bien là.

- Pour l'instant réchauffez vous, respirez , écoutez, ressentez; vous êtes un élément de la nature. Laissez votre esprit décoller. Devenez un oiseau qui plane dans la nuit, au dessus de la plage et de l'océan. Au bout d'un certain temps, Parme et Cassie s'envolèrent. C'était une merveilleuse sensation, inconnue jusqu'à présent... Elles pensèrent alors, toutes deux à Jonathan Livingston, le goéland et à son histoire, celle d'un oiseau en quête d'absolu. Nous étions bien loin de l'idée de survivre dans un milieu hostile... Alors, elles se laissèrent aller et leur esprit s'envola pour un long et merveilleux voyage dans les airs.

Quand Parme et Cassie rentrèrent à la maison, bien fatiguées, elles étaient toutes pensives. Elles se secouèrent, avant de rentrer, mais sans doute pas assez... Il et Elle prenaient le petit déjeuner avant de partir travailler. Ils eurent l'air un peu étonnés de cette arrivée matinale et peu habituelle...

  

Elles furent sages comme des images pour le reste de la journée. 

« Nous sommes libres d'aller où bon nous semble et d'être ce que nous sommes »

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