Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Iles lointaines, une chronique très populaire ...

Iles lointaines, une chronique très populaire ... Iles lointaines, une chronique très populaire ...

Nous avons découvert que cette chronique était la plus populaire chez nos lecteurs. Sans vouloir nier son intérêt, cela nous intrigue....

 

Parme et Cassie entendent parfois le maître et la maîtresse évoquer des Iles paradisiaques où la vie s’écoule tranquillement, au soleil ; un symbole de douceur de vivre… Ils s’imaginent souvent légèrement vêtus sur des plages de rêve.

Mais en cherchant ces destinations de rêves, nos enquêteuses ont fait des découvertes nettement moins réjouissantes…

L’île de Queimada Grande au Brésil, appelée l’île aux serpents. Elle est interdite aux touristes tellement il y en a. Rendez vous compte, un serpent au mètre carré… Des trigonocéphales insulaires, très venimeux. Parme et Cassie en feraient des cauchemars.

 - Ce serait un endroit idéal pour notre maître, s’il ne se montre pas gentil avec nous, dit Cassie.

Dans un autre style, la « Isla de las munecas « au Mexique, l’ile des poupées. Surtout ne pas y emmener les enfants. Un ermite fou y a confectionné de sinistres poupées (que l’on retrouve partout), en mémoire d’une petite fille qui s’y était noyée. Il voulait apaiser son esprit qui hantait les lieux … très marécageux.

- Brr, j'en ai froid dans le dos, déclare Parme.

Il y a aussi l’Ile Sentinele qui fait partie des Iles Andaman, près de l’Inde. Les habitants refusent tout accès aux étrangers et continuent de vivre selon un mode de vie très primitif. Accoster dans cette île peut signifier la mort. Il fut même impossible de leur porter secours quand ils furent victimes du tsunami de 2004…

Après ces lectures éprouvantes, Parme et Cassie sont allées se réfugier sur le canapé dans la pièce du haut. 

Les chartreuses se dirent qu'il y avait certainement des îles très sympathiques et pas trop loin de la maison. Ce serait bien d’y aller en week end, un jour…

 

Iles lointaines, une chronique très populaire ... Iles lointaines, une chronique très populaire ...

Elles ont trouvé aussi une autre île très particulière: Tristan da Cunha. Ses 262 habitants sont considérés comme les plus isolés du monde.  Il y a une carte de l'Ile dans la grande pièce du haut. On l'appelle aussi l'Ile de la désolation

Il y a un livre dans la bibliothèque  qui évoque cette endroit. Il s'intitule "Les bienheureux de la Désolation". Son auteur est Hervé Bazin.

- Comment peut-on être "heureux dans la désolation ?  S'interroge Parme.

Tristan est une île située dans l'atlantique sud. Elle est à sept jours de mer de la ville du Cap, en Afrique du sud et ne possède pas d'aéroport. En 1961, le volcan situé au centre de cette petite île entra en irruption. Les habitants furent évacués vers la Grande Bretagne car ils étaient britanniques.

Après un an en Grande Bretagne, ils décidèrent de retourner sur leur île, perdue au milieu de l'océan, avec son volcan menaçant et son climat particulièrement pluvieux, renonçant au confort de la civilisation. Ils firent l'objet de beaucoup de critiques pour cette décision, que peu de personnes comprenaient.

Parme et Cassie aiment beaucoup cette histoire.

Les chartreuses aimeraient bien visiter Tristan avec le maître et la maîtresse et elles ont même trouvé une offre d'emploi pour un conseiller en agriculture afin de rester deux ans là bas. Mais elles ne pensent pas que les maîtres s'y connaissent beaucoup en agriculture.

Iles lointaines, une chronique très populaire ...
Iles lointaines, une chronique très populaire ...

Sur le livre Les bienheureux de la désolation

Tristan da Cunha, surnommée l'île de La Désolation, offrait au mi-lieu des tempêtes de l'Atlantique sud une vie rude, très primitive, à ses 264 habitants, lorsqu'en 1961 une éruption volcanique contraignit ceux-ci à se réfugier en Angleterre, où ils découvrirent à la fois les merveilles et les méfaits de la civilisation. Dès 1963, n'y pouvant tenir, ils regagnaient leur village ravagé, sous le cratère encore fumant. On put écrire alors que grand-père disait non à notre société comme allaient le dire cinq ans plus tard, en France, les contestataires de 1968.
Très vite pourtant les Tristans se ravisèrent. L'île est aujourd'hui entièrement modernisée. Mais elle l'est dans un esprit très particulier. S'ils ont accepté de la technique ce qui permet de mater une nature hostile, les insulaires refusent de se laisser dominer par elle. Ils demeurent fidèles à leur communauté qu'aèrent, avec le Vent et l'aventure à domicile, une liberté, une égalité, un type de vie où l'entraide chasse la compétition, comme le nécessaire chasse le superflu. Tristan, que son isolement protège, ne fournit pas de leçon, pas d'exemple. Mais ce cas, par ses résonances, déborde l'exception.
Tel est le fait divers, peu connu en France, bien qu'il ait outre-Manche défrayé la chronique et passionné les sociologues, qui a inspiré à Hervé Bazin ce roman plein de couleur et de mouvement dont le ton s'apparente à celui d'un conte philosophique qui aurait l'avant d'être vrai.

Source : Le Livre de Poche, LGF
 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :